Les médecins n’échappent pas à la transition numérique. C’est d’ailleurs le sujet d’une étude réalisée par l’IPSOS pour l’Agence française de la santé numérique. Elle porte sur les pratiques numériques des médecins dans leur activité professionnelle.
« Quel est l’impact perçu de ces technologies numériques sur le suivi des patients ? Sur le parcours de soins ? Sur la prescription médicale ? Sur la coordination ville-hôpital ? Enfin, quelles sont les principales attentes des médecins aujourd’hui vis-à-vis des technologies numériques ? Dans quels domaines ? Mais aussi quels sont les principaux risques identifiés ? » Autant d’enjeux auxquels cette étude tente d’apporter des réponses.
Transition numérique
Pour commencer, il semble que désormais le numérique soit installé dans les cabinets médicaux, chiffres à l’appui :
- 96% des médecins déclarent disposer d’un logiciel informatique pour la gestion des patients
- 63% des médecins affirment être des utilisateurs fréquents des technologies numériques
- Et 84% de ces utilisateurs fréquents les utilisent pour accéder aux résultats d’analyse d’un patient
Si la transition digitale n’est plus à prouver, trois quarts des sondés estiment que le numérique doit permettre de « diminuer la redondance de certains actes ou examens médicaux ». Néanmoins, quid de la formation ?
La formation
Si les médecins sont de plus en plus enclins à l’utilisation des outils du numérique, seul 27%, soit 1 praticiens sur 3 s’estiment très bien formés pour l’utilisation de leur propre système ou logiciel informatique.
La grande majorité des médecins interrogés attendent d’ailleurs comme principales améliorations issues des technologies numériques, une diminution de la redondance de certains actes ou examens médicaux (72%), ou plus largement une amélioration de la cooptation entre la ville et l’hôpital (55% des médecins généralistes et 69% des spécialistes interrogés).
Si on note que la transition digitale s’est bel et bien effectuée et n’est plus synonyme de craintes, en revanche, le besoin de formation est réel et le désir d’accompagnement se fait clairement ressentir par la profession.
Sources : www.lequotidiendumedecin.fr